« Doloris ,, Evil's Awakening »
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»

Aller en bas 
AuteurMessage
Adixia P. Rosebury

    «Lionne fragile au d'Or & Pretty Girl»

Adixia P. Rosebury


Messages : 73
Date d'inscription : 27/08/2009
Localisation : In the dark, my Friend

« La pensine »
Appartenance_: « Lumus Libertatem »
Relations _:

Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty
MessageSujet: Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»   Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» EmptyVen 28 Aoû - 18:34

Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Im194i Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» 2uomoag Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» T82esi
Adixia Pearl Rosebury
« L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout." »


    NOM, PRENOMS : Adixia Pearl Rosebury
    SURNOMS : 'Dixia; la Gaffeuse; l'Etourdie; 'Xia et tellement d'autres encore...
    ÂGE, ANNEE D'ETUDE : J'ai actuellement seize ans et je me trouve être en sizième année
    DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née un quinze décembre 2036 à Londres
    NATIONALITE : Anglaise
    PURETE : Sang-Mêlé

« Racontes moi ton histoire.. »

SOMMAIRE ||
    Partie rêve; chapitre 1 & 2
    Retour à la réalité; chapitre 3
    Fichue Volière!; chapitre 4


Chapitre 1:« Un rêve littéraire qui revient »

Il fait nuit. Un noir très intense peuple les environs. Impossible de voir quoi que ce soit avec ce voile profond et terriblement angoissant. Des soldats surveillent le périmètre. Rien n'est comparable à ce spectacle. Le navire vogue tranquillement sur les mers, laissant tout de même des passagers inquiets sur son passage. Qu'attendent-ils tous en observant le reste d'horizon? Sur le bastingage, une jeune fille s'est appuyée. Qu'attend t-elle elle aussi? Observe t-elle l'horizon, espérant croiser un autre navire? Ou aurait-elle des pensées bien plus sombres qu'ordinaire? De légères phrases pourvues de tellement de sens s'échappent de ses lèvres. Une chanson pirate. Pauvre innocente. Le maître du navire, agacé et effrayé d'entendre cela s'approche d'elle, le pas pressé. Il n'a pas l'air bien rassuré à l'écoute de cette ridicule petite chansonnette. Comment cette gamine aurait pu connaître une chose pareille? Ne se rend t-elle pas compte du malheur qu'elle pourrait faire s'abattre sur cet honnête navire? Quand une main se posa sur son épaule, elle sursauta.
    «Tout doux, mademoiselle. Ces satanés pirates écument les flots! Vous voulez quand même pas qu'ils nous tombent dessus?»
    «Monsieur Gibbs! Cela ira comme ça.»
    «Mais elle chantait une chanson de pirates, ça porte malheur de chanter sur les pirates quand on patauge dans un brouillard surnaturel comme celui-là... C'est moi qui vous le dis.
    «Nous vous en remercions, monsieur Gibbs. Vous pouvez disposer.»
    «Comme bon vous semble. De toute façon, ça porte malheur d'avoir une femme à bord, même une femme miniature.»

Le quartier-maître disposa, et il ne resta plus que quelques personnes sur le pont, sans vraiment compter les soldats qui continuaient leur ronde, ignorant que dans le silence pesant de l'atmosphère, un drame venait de se produire. La brume insolente, s'intensifia de plus en plus. Que faut-il faire lorsque les intempéries sont aussi violents contre les habitants de la mer? N'ayant prononcé aucune parole autre que sa chansonnette, elle osa pour une fois, prendre la parole, fixant l'horizon.

    «Je pense que ce serait merveilleux de rencontrer un vrai pirate.»
    «Vous avez tort. Ce sont tous des êtres méprisables et corrompus. Je veux faire en sorte que tout marin qui navigue sous pavillon noir ou porte la marque des pirates reçoive ce qu'il mérite: un saut dans le vide suivi d'un arrêt rapide.»

Gibbs, le quartier-maître, ne trouva rien de mieux que de mimer une pendaison. Si Norrington l'avait vu, il n'aurait pas hésité une seule seconde à le faire disposer une seconde fois. Choquée, la jeune fille étouffa un cri. Au même instant, alors qu'il allait rediriger son regard vers l'horizon, un autre homme fit son apparition. C'était lui. C'était le Gouverneur Swann, son père. Un homme bien élégant en réalité. Coiffé d'une lourde perruque et d'un habit de velours pourpre brodé de fils d'or, il avait fier allure. Ses yeux exprimaient tout ce qu'il pouvait ressentir à l'instant précis. Avoir entendu que sa fille s'intéressait au plus prés des pirates, le mettait un peu hors de lui. Elle qui était censée recevoir une éducation irréprochable. Elle qui serait la prochaine dirigeante de Port-Royal, elle se devait de ne jamais avoir ce goût de l'aventure, et encore moins s'amouracher d'un quelconque pirate. Cette seule pensée parvint à faire tressaillir le Gouverneur. Pourquoi avoir de telles pensées? Sa fille ne serait pas idiote au point de tomber amoureuse d'un brigand. Il semblait bien sûr de lui, en ce moment.

    «Pardonnez-moi, capitaine, j'apprécie votre ferveur, mais malheureusement, je dois me préoccuper des effets que ce sujet pourrait produire sur ma fille.»
    «Veuillez m'excuser, gouverneur Swann.»
    «En fait, je trouve tout cela extrêmement fascinant.»
    «Oui, c'est bien cela qui m'inquiète, justement.»

Tout aurait très bien se passer si la jeune Elizabeth n'avait pas tourné les yeux vers sa droite. L'eau était presque noire. Aucun bruit ne venait briser le silence de mort qui s'était imposé sur le pont. Rien, ni personne. Le regard de la demoiselle continuait de se promener sur les petites ondulations que pouvait fournir le passage de leur navire. Un ombrelle attira son attention. Mais d'où pouvait-elle bien provenir? Cette question la tortura alors qu'elle relevait lentement la tête, quand soudain, quelque chose de bien plus gros surgit sombrement de la brume.

    «Regardez!»
    «Un homme à la mer!»
N'étant pas dupe, Elizabeth s'était aperçue qu'il ne s'agissait pas d'un homme, mais d'un garçon. Fronçant les sourcils, elle pu affirmer, une once d'inquiétude dans la voix:
    «Un enfant à la mer.»
    «Allez chercher un grappin, vite! Remontez-le à bord!»
Impossible de faire un quelconque geste ou de tenter quoi que ce soit, elle devait rester immobile, regarder les membres de l'Intrépide remonter délicatement le corps de l'adolescent inconscient. Voyant que le moment été peut-être, pour elle venu, la fille du gouverneur se faufila entre les marins, espérant pouvoir se trouver une place, au premier rang, étant plus petite que tout le reste de l'équipage.

    «Il respire encore!»
    «Mais d'où vient-il?»

Aucun occupant n'osait donner une hypothèse possible. Les pirates étaient bien loin de toute cette histoire d'après certains. On pouvait lire sur leur visage qu'ils étaient septiques. Tellement septiques. Gibbs, le plus superstitieux de tous, releva la tête et poussa un cri qui éveilla la curiosité du gouverneur Swann.

    «Sainte Marie, Mère de Dieu!»
Quand la plus jeune du voyage suivit le regard de son père, elle pu apercevoir des tonnes de débris, venant certainement d'un naufrage, entourés des cadavres d'un équipage tout entier. La coque brûlée du navire ne pouvait maintenant plus passer inaperçue. Ce navire pirate était dans un état pitoyable. Mais qu'avait-il bien pu se passer pour qu'un vaisseau soit ainsi ravagé? Les flammes dansaient dans tous les sens, ne laissant aucun survivant sur leur passage, n'hésitant pas à consumer un peu plus la coque du navire déjà bien consumée. Le crépitement que provoquait la chaleur donnait froid dans le dos.
    «Avez-vous une idée de ce qu'il aurait pu se passer?»
    «Leur réserve de poudre aura certainement explosé. Les vaisseaux marchands sont lourdement armés.»
    «Ils ont réussi, vraiment. Tout le monde le pense, mais moi je le dis: c'est l'oeuvre... des pirates!»
    «Personne ne peut affirmer qu'il s'agit d'un attentat. Cela peut-être un accident.»
La tension était on ne peut plus palpable et malheureusement, le capitaine Norrington craignant plus que tout que son quartier-maître n'ait vu juste, ordonna à ses hommes de se déployer et de se préparer à la bataille.
    «Tribord! Détachez les chaloupes et mettez en panne! Portez le garçon a la poupe! Il faut débarrasser le pont!»

Ecoutant les conseils de son capitaine, le gouverneur arracha sa fille, qui en était restée accrochée au bastingage. L'arrivée du jeune garçon la perturbait. Ce terrible spectacle n'était peut-être pas fait pour une jeune fille de son rang, mais elle voulait à tout prix savoir ce qu'il allait advenir du passager inconscient, inquiète.
    «Elizabeth, j'aimerais que tu accompagnes ce petit, que tu prennes soin de lui. Tu en seras responsable.
La demoiselle ne demanda pas son reste et alla rejoindre le corps inanimé du clandestin. S'agenouillant prés de lui, elle s'attendait à ce qu'il ne reprenne pas tout de suite connaissance. L'eau avait dû entrer assez précipitamment dans sa bouche et à coup sûr, s'ils n'étaient pas passés par-là, le jeune garçon n'aurait pas fait long feu. Sa vie aurait eu un terme quelques minutes après. Recouvert d'une fine couverture que l'on avait usagé rien que pour lui, il semblait frêle, avec sa petite camisole grise et son gilet de drap noir. Tellement pâle. D'un geste délicat, Elizabeth balaya les cheveux de son front. Le garçon sursauta brusquement, saisissant la main rassurante de la curieuse.
    «Ne t'agite pas, il n'y a pas de danger. Je m'appelle Elizabeth Swann.»
    «Will Turner»

Etait-il rassuré ou apeuré? Tout aurait pu porter à croire qu'il n'était pas sincèrement rassuré d'être tombé sur une fille qui souhaitait s'occuper de lui. Le regard bien veillant de sa sauveteuse l'apaisait cependant. Sa main continuait de se balader sur son front, frôlant tendrement le contour de ses yeux. Obnibulée, elle redessinait par la même occasion le contour de son nez, espérant trouver en même temps, une raison de sa présence en ces lieux. Il était à l'eau, oui, effectivement mais... Pourquoi ce navire était-il en flammes? Comment est-ce que tout cela pouvait s'expliquer?

    «Je veillerai sur toi, Will.»

Sombrant une deuxième fois dans l'inconscience, Will ne prêta pas attention au fait que son col venait de lentement se dénuder. Elizabeth afficha de grands yeux en apercevant un espèce de pendentif. Un médaillon et une chaîne en or. Sa curiosité la poussa à ôter le médaillon de son cou, espérant en savoir plus sur son identité. A sa stupéfaction, elle vit, gravés dans le métal, un crâne et des tibias entrecroisés!
    «Mais tu es... un pirate!»


Chapitre 2:« La littérature, ça fait rêver »

Allongée dans mon lit, j'ai brusquement ouvert les yeux. Quel était donc ce rêve étrange qui me rappelait tant l'une des scènes de ma tendre enfance? Tout cela n'avait rien d'un hasard. La curiosité était toujours bel et bien présente. Le médaillon était-il toujours dans son tiroir secret sous les tonnes de papiers, de linges et des colifichets? Il était là. Du bout de mon pouce, j'ai lentement essuyé la poussière qui s'était accumulée à la surface et qui ternissait l'éclat. Pensivement, je me suis dirigée vers la coiffeuse, accrochant le médaillon à mon cou et je me suis longuement regardée dans le miroir. Moi qui dans le temps était une jeune fille traversant l'Atlantique à bord de l'Intrépide... Me voilà quelques années plus tard, bien plus grande, bien plus belle qu'antan. De grands yeux bruns en amande et aux épaisses boucles châtains. Pendant quelques minutes, je suis restée ainsi, immobile, n'osant pas quitter mon miroir. Qu'est-ce que je pouvais paraître idiote de temps à autre. Comment avais-je pu penser que tout ce qui venait de se passer dans mon rêve était réel? Enfin, une partie était réelle et l'autre totalement sortie de mon imagination. Un petit détail avait cependant échappé à mon rêve: le dernier regard que m'avait adressé le tête de mort sur le drapeau du navire flambant. Un sursaut vint faire réagir mon corps. Père m'appelait depuis déjà plusieurs secondes.
    « Elizabeth? Chérie? Es-tu décente?»
Affolée, je me suis précipitée jusqu'à mon lit afin d'enfiler mon peignoir et en même temps, dissimuler prestement le médaillon dans mon corsage. Il était tellement entouré de mystères que j'hésitais longuement à en parler à mon père. Lui en parler maintenant aurait été comme trahir un long et ancien secret que je me forçais de retenir rien que pour moi, craignant sa réaction. J'imaginais déjà ce qu'il aurait pu dire, si jamais, cette nuit-là, il aurait découvert le poteau rose. «Ce garçon est un pirate Elizabeth, il ne doit pas naviguer sur ce navire! Imagine un peu quelles mauvaises intentions il pourrait éprouver à ton égard!»


Dernière édition par Adixia P. Rosebury le Sam 29 Aoû - 22:06, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Adixia P. Rosebury

    «Lionne fragile au d'Or & Pretty Girl»

Adixia P. Rosebury


Messages : 73
Date d'inscription : 27/08/2009
Localisation : In the dark, my Friend

« La pensine »
Appartenance_: « Lumus Libertatem »
Relations _:

Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty
MessageSujet: Re: Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»   Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» EmptyVen 28 Aoû - 19:39

    «Oui!»
    «Serais-tu encore endormie à cette heure?»
Habillé d'un habit bleu à jabot de dentelle et galons dorés ainsi que d'une longue perruque, le gouverneur avait une seconde fois fière allure. La femme de chambre, entrant derrière mon père ne tarda pas à tirer brusquement les grands et soyeux rideaux de ma chambre à coucher. Les rayons du soleil sonnaient comme lors d'un nouvel été. La résidence du gouverneur dominait dans tout l'anse de Port-Royal, où étaient amarrés des navires et où étaient blottie la coquette petite ville gardée par les canons de Fort Charles, qui se dressait sur la falaise au bord de la mer.
    «Merveilleuse journée. Et j'ai un présent pour toi!»
Sans perdre une seconde, père s'est alors approché d'une immense boîte comme j'avais tellement l'habitude d'en voir lors de grandes occasions. Il en sortit une longue et élégante robe de velours.
    «Oh, elle est... magnifique! Pourrais-je savoir en quel honneur?»
    «Est-ce qu'un père a besoin d'un prétexte pour offrir un petit cadeau à sa fille? Bon, allez... A vrai dire... j'espérais que tu accepterais de la porter pour la cérémonie de tout à l'heure.»
    «La cérémonie?»
    Oui, la cérémonie de promotion du capitaine Norrington.»
    «Je m'en doutais»
    «Du Commodore Norrington, devrais-je dire, puisqu'il le sera bientôt.»
Je savais parfaitement que mon père voyait d'un très bon oeil le mariage entre le Commodore et moi même, mais pour être honnête, cela ne m'intéressait pas vraiment. Il n'était pas le genre d'homme que je pouvais idolâtrer. Le genre d'homme que j'aurais pu suivre jusqu'au bout du monde.
Derrière le paravent, j'essayais de m'installer confortablement dans la robe, me coupant le souffle plus d'une fois. Un petit cri étouffé sortit de ma bouche et engagea une autre réaction de la père de père. Son ton inquiet avait de quoi faire dresser les cheveux les plus épais sur la tête du plus téméraire.
    «Elizabeth? Tout se passe bien?»
    «A vrai dire... c'est assez compliqué à dire.»
    «J'ai entendu dire que c'était la dernière mode à Londres.»
    «Décidément, les femmes de Londres doivent avoir appris à ne plus respirer.»
Les deux domestiques tiraient énergiquement sur les lacets qui servaient à nouer le corset de ma robe. Ma respiration se faisait de plus en plus haletante et autant dire que j'en venais vite à regretter les autres modes. Chose inhabituelle chez moi, car j'aime toujours être à la dernière nouvelle, en dernière mode. Pour combler le tout, un majordome en livrée brune entra dans ma chambre et interrompit les préparatifs en s'inclinant cérémonieusement.
    «Monsieur, vous avez un visiteur.»
Empressé, mon père descendit les escaliers et accueillit le jeune avec le petit discours habituel. C'était William Turner qui sans mentir, était devenu lui aussi un beau et charmant jeune homme. Forgeron de métier, il faisait tout son possible pour satisfaire ses clients.
    «Ah, monsieur Turner! Quel plaisir de vous revoir en vérité.»
    «Bonjour monsieur le Gouverneur. J'apporte votre commande.»
Les yeux de mon père ont brillé. La lame et le fourreau étaient magnifiquement bien sculptés.
    «Impressionnant.»
Décidée à revoir William, je me suis décidée à descendre, il était lui même en train de ranger précautionneusement l'épée dans son étui. Avec ma nouvelle robe et mon minuscule chapeau, j'ai crû pendant un instant qu'il ne me quittait plus des yeux.
    «Tu es éblouissante!»
    «Will! Je suis si heureuse de vous voir. J'ai même rêvé de vous hier soir.»
Cependant, cette situation n'est rien comparée à ce qui allait suivre. Histoire de ne pas perdre plus de temps, je vous donne donc tout de suite ce qui m'a le plus marqué dans cette mystérieuse et brutale aventure. L'apparition de ce cher Sparrow fut pour moi une grande surprise. Rencontrer des pirates était un rêve d'enfance. J'allais enfin pouvoir le réaliser tout en ayant en surplus, les gestes qui vont avec. Ces chaînes qui étaient venues se figer dans la peau de mon cou, allant jusqu'à m'étrangler. Ce Capitaine n'avait pas fière allure. En le regardant, il aurait été certain de comprendre qu'il s'agissait d'un pirate, mais d'un capitaine... Quelle étrange nouvelle que de capturer un pirate ne possédant un révolver ne contenant qu'une seule balle, un compas qui n'indique pas le Nord et une épée en bois. Quel piètre capitaine. S'étant battu contre William Turner, le forgeron, Jack a finalement été arrêté. La journée n'avait déjà pas été très plaisante, mais rien ne s'arrangea. Le soir, alors que je frottais une seconde fois le médaillon, ma lampe de chambre s'est éteinte. Un vent glacial et une mystérieuse brume ce sont levés. Que se passait-il? Mon regard se promenait somptueusement sur les lignes du roman que je tenais maintenant dans mes mains. Une histoire passionnante, il est vrai. Mais tout bascula brusquement, sans que j'en sache vraiment la raison. Les cris de ma gouvernante m'ont alerté, me forçant à courir et à me cacher le plus vite possible dans une pièce isolée. Deux étranges pirates ont fait leur apparition. L'un perdait un oeil, l'autre était aussi baraqué qu'un homme pratiquant des activités encore plus tordantes que celles de ce cher Commodore Norrington. Ils sont venus à ma rencontre, tentant de m'attraper plusieurs reprises. Heureusement pour moi, je pouvais courir. De toute façon, je n'avais pas le choix, si je voulais vraiment rester en vie, je me devais de donner toute l'énergie possible. Courir. Courir. Courir. J'arrivais même à hésiter dans le déplacement de mes jambes. Vite Elizabeth, il te faut trouver une vraie cachette si tu ne veux pas finir comme ton... majordome. Le malheureux s'était vu mourir d'une balle dans la tête. N'ayant plus le choix, ni le temps, je me suis précipitée dans une armoire à vaisselle. Ils n'étaient pas loin, j'entendais leurs pas.
    «On sait très bien que tu es là, poupée. L'or nous appelle.»
C'était donc ce médaillon qui attirait leur convoitise? Mais qu'avait-il de si important pour livrer pareille chasse à l'homme? D'après ce que je pouvais entendre, tout Port-Royal était en train de subir un médiocre sort. De là où j'étais, des cris d'enfants abandonnés dans la foule parvenaient à mes oreilles. Des femmes qui cherchaient après leur marins. Des cris atroces. Mais ma situation me préoccupait plus que tout.

    «Tu es là, ma petite...»
Les deux pirates ouvrirent tout grand les portes, s'apprêtant déjà à me faire payer cette course poursuite.
    «Pourparlers!»
C'était la seule phrase qui avait pu sortir de ma bouche, me laissant quelque peu peureuse derrière toute cette affaire. Je connaissais parfaitement le code, mais pour ce qui était des pirates, je ne savais honnêtement pas si ça fonctionnait de la même manière. Qui ne tente rien n'a rien, car après quelques secondes de négociations, j'ai finalement réussi à obtenir ce que je voulais depuis le début: la vie sauve. Je ne savais pas où se trouvait mon père, ni même si ma gouvernante avait réussi à rester en vie, mais j'étais déjà soulagée de savoir que je détenais un objet qui me permettrait de pratiquer le chantage. Ces pirates partiraient, et ainsi, le bon vieux Port-Royal serait de retour. Un bon vieux Port-Royal comme je l'ai connu dans le temps. CE Port-Royal m'effrait plus que tout, je ne veux pas vivre dans un monde traité de la sorte.

    «J'invoque le droit de pourparlers. Selon le code de la Confrérie, établie par les pirates Morgan et Bartholomew, vous devez me conduire à votre capitaine.»
    «Elle ira sans faire d'histoire!»
Les péripéties qui suivirent furent toutes plus effrayantes que les autres. Mais néanmoins j'ai été énormément soulagée en voyant Jack et William arriver pour me venir en aide. J'avais décidé de donner mon coeur à un pirate et à ce jour... il est bel et bien mien. Dans la vie, il faut parfois savoir faire des sacrifices. En comblant le coeur d'un homme, j'ai également réussi à en briser un autre par la même occasion. Le Commodore Norrington, même s'il ne le montre pas, a dû être extrêmement froissé par cette promesse qui n'aura jamais vu le... jour.



Chapitre 3:« Je suis fatiguée... »

Les rayons du soleil franchissent lentement les vitres de la chambre. Tout est calme. Bien trop silencieux pour une salle qui, il y a de cela quelques heures, avait été victime d'une multitude de cousines. La propriétaire des lieux, c'est moi. Allongée sur mon lit -au dessus des couvertures-, mes yeux sont fermés et tressaillent étrangement, me rendant coupable de cette histoire à dormir debout. Ce rêve, ça fait un moment que je le fais et pour tout avouer je ne sais pas réellement pourquoi. L'intrigue de ce livre m'a marqué et je n'ai pas pu m'empêcher de le lire plus de cinq fois, afin de ne manquer aucun détail. Un gros roman qui contient prés de trois-quatre thèmes différents. Et puis il y a cette fille. La fille du façon gouverneur. Dés la première ligne, j'ai senti une étrange ressemblance entre elle et moi, comme si nous étions toutes deux des personnes proches. Ce genre de littérature a plus de quarante ans et il est tout bonnement impossible -voire idiot- de se comparer à un héros de livre. Néanmoins je n'en reste que beaucoup plus troublée encore. Ouvrant délicatement les yeux, je me retrouve allonger sur le dos, les deux bras sur le côté, l'air angélique et le corps à moitié endoloris. Rien que le simple fait de bouger mon pied est un supplice. Ces petites démones m'ont rendue folle. Levant les bras, je viens poser un doigt sur la paupière de mon oeil droit, ne pouvant m'empêcher de le frotter. Depuis combien de temps suis-je en train de dormir ainsi? Posant mon regard sur le réveil à mes côtés, je m'aperçois qu'il est maintenant huit heures du soir. Trois heures que mes cousines sont parties, et j'en garde toujours des séquelles. Et encore, vous ne savez pas encore tout, parce qu'elles m'en ont fait voir de toutes les couleurs ces trois là. J'ai l'air fine moi. Seize ans et je suis déjà fatiguée. A croire que je suis en pleine anémie! En même temps... Je n'aime pas manger de viande. Les globules rouges me manquent et je suis pire qu'anémique. Mais pourtant, je me refuse littéralement de faire mal à tous ces animaux. Eux aussi devraient avoir le droit de vivre paisiblement. Me laissant retomber comme un gros sac de pommes de terre sur le lit, je regarde le plafond, espérant entendre la douce voix de ma mère. Pour l'entendre, encore faudrait-il qu'elle soit rentrée du travail... Oui, je n'ai pas de père. Je n'ai plus de père, précisément. Il a quitté la maison alors que j'étais âgée de trois ans, me laissant seule avec la dernière attache qu'il me restait. Les hommes, je sais les approcher, mais j'exerce toujours une certaine méfiance à leur égard avant tout. Par moment, il arrive qu'ils me dégoûtent, car je revois ma mère dans une situation pas possible à cause du départ de mon paternel. Et d'une part ils m'attirent, car je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre d'eux. Les hommes ne sont pas le sujet prioritaire de ma vie, mais j'aime tout de même leur présence qui m'aide de temps à autre à refaire surface sur mes propres réactions. Qu'est-ce qu'ils sont imprévisibles. Qu'est-ce qu'ils sont idiots parfois. Qu'est-ce qu'ils sont bavards. Beaucoup de défauts, mais il ne faut pas oublier que comme tout être, ils possèdent également de belles et grandes qualités.

    Mère_«'Dixia tu es réveillée? Est-ce que je peux entrer où tu es encore en train de réparer les bêtises de tes cousines?»
Je sais que je peux toujours compter sur elle quand un problème me travaille, mais pourtant je ne peux m'empêcher de penser qu'elle n'aime pas me voir aussi faible. Qu'est-ce que je peux y faire après tout? J'ai toutes les qualités qu'il faut pour appartenir à la maison des rouges, mais ma faiblesse peut parfois me porter préjudice. Il m'arrive parfois d'être distante, voire même totalement dans la lune, mais ne m'en voulez pas, ce n'est pas de ma faute. J'ai pris de nombreux remèdes contre ce problème de santé qui ne cesse de croître de jour en jour... jusqu'à ce jour, aucun n'a réellement fonctionné. Les docteurs et infirmiers se portent à dire qu'il s'agit plus qu'un manque de globules, allant même jusqu'à prétendre que je tiens ça de mon père. De un, je ne connais rien de lui, de deux je ne veux rien savoir et de trois... on me parle de ce lâche?!

    Moi_«Tu peux entrer, elles n'ont pas fait autant de dégâts que d'habitude.»


Dernière édition par Adixia P. Rosebury le Sam 29 Aoû - 1:20, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Adixia P. Rosebury

    «Lionne fragile au d'Or & Pretty Girl»

Adixia P. Rosebury


Messages : 73
Date d'inscription : 27/08/2009
Localisation : In the dark, my Friend

« La pensine »
Appartenance_: « Lumus Libertatem »
Relations _:

Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty
MessageSujet: Re: Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»   Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» EmptyVen 28 Aoû - 21:43

Tout en entrant dans ma chambre, Aleyna -donc ma mère- me regarde fixement, comme si un fantôme était tout juste en train d'entrer en moi. Mais qu'est-ce qui lui prend? Ses mains s'avancent vers l'avant et elle les posent sur mes joues, me faisant goûter à leur douce chaleur. Le geste d'une mère est toujours plus chaud et chaleureux que celui d'un quelconque inconnu. Le geste d'une mère réveille en nous plus que des émotions enfouies. Le geste d'une mère nous réveille et nous donne tendance à comprendre ce que nous sommes réellement. Malgré mes airs fatigués, je ne suis en aucun cas l'une de ces filles qui se laissent facilement avoir. Je suis ce que je suis, mais en aucun cas naïve! S'il y a bien un principe qu'il faut savoir respecter chez moi, c'est cette fameuse confiance. Pas facile de toujours tout respecter avec moi. Mais c'est en sachant imposer correctement ses règles que l'on parvient à en tirer quelque chose. A Poudlard -parce qu'il faut bien en parler un jour-; je me déplace souvent avec un groupe d'amis. Ils sont tous formidables avec moi. D'accord, certains sont plus réticents avec moi à cause de ma santé fragile. Ils sont également là pour me soutenir. De merveilleux amis.

    Mère_«Tu es blanche comme le plafond de ta chambre. Tu es certaine que ça va aller Adixia? Le fait que tu ne manges pas de viande est un fait, mais tu devrais au moins tenter ne serai-ce que de manger un tout petit bout, non? Je suis certaine que tu adorerais. Le meilleur pour ton cas, c'est la viande rouge.»
    Moi_«Jamais je ne toucherai aux animaux maman. Peut-être ne sais-tu pas qu'ils sont sacrés et dans tous les cas je suis étonnée mais... si je ne mange pas de viande, c'est qu'il y a de grandes raisons, voilà tout. Par la suite, j'ajouterais que mon sommeil me fatigue plus qu'autre chose.»
    Mère_«Je vais devoir repartir au travail, une urgence. Mais je serai revenue pour deux heures du matin. Je sais que c'est tard ma chérie, mais les affaires du ministère ne peuvent attendre.»
    Moi_«Ton travail te prend de plus en plus de temps et c'est à peine si on arrive à se voir une heure par jour.»
    Mère_«Ce n'est pas vraiment facile. Et je pourrais parler moi aussi de ce manque de temps. Quand je rentre, tu es déjà couchée. Pour te dire, de temps à autre à sept heures je suis rentrée et tu es déjà couchée. Es-tu certaine que c'est seulement parce que tu ne manges pas de viande que tu es ainsi...? Et que pensent tes amis quand ils te voient dans cet état?»
    Moi_«Je crois que tu vas arriver en retard au travail, maman.»
Elle regarde sa montre et ne parvient pas à retenir une petite grimace. Malheureusement pour elle, j'ai raison. L'heure cruciale approche et alors qu'elle devrait actuellement être en train de se maquiller, voilà qu'elle se trouve en train de parler et de perdre son temps avec sa fille. La vie de famille est plus qu'importe et intéressante aux yeux des Rosebury. En même temps, nous ne sommes pas très nombreux dans la famille. Trois pour être précise. Il y a ma grand-mère -qui aime à me raconter diverses légendes, toutes plus farfelues les unes que les autres-, puis par la suite il y a ma mère -qui adore me faire la morale-, et moi, la petite dernière. Dans le fond, c'est peut-être pas si mal de ne plus être nombreux. Mon regard frôle les murs de ma chambre, tandis que ma mère fait demi tour. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire, à partir de maintenant? Dans le monde magique, on a la possibilité de faire beaucoup de choses. On est doté de plus de capacités qu'un simple humain. On espère passer ses journées à s'entrainer pour atteindre un niveau exceptionnel. Les contes de fées, ça existe aussi dans notre monde. Alors que les minutes passent, je reste immobile au milieu de ma chambre, me remettant en tête cette fameuse femme du livre. Oui, elle me ressemble énormément. Ses longs cheveux châtains. Son fin visage. Ses petites joues qui virent au rouge dés qu'elle le peuvent. Ce corps élancé. Il y aurait tant à dire. Ses yeux comptent également un point fort. Des yeux d'un vert émeraude profond. Je ne suis qu'une fille comme les autres. Une fille qui demande à vivre normalement dans une communauté sorcière. Mon sang n'est peut-être pas celui d'une haute et grande famille qui a établi beaucoup de décisions, mais néanmoins pour moi c'est la meilleure de toutes! Trois n'est pas le chiffre que je préfère, mais je n'est pertinemment pas le choix. Qu'est-ce que c'est bon de pouvoir goûter à toutes ces réactions familiales. Me mettant enfin en mouvement, je m'avance vers le petit meuble à côté de mon lit. Dans les tiroirs, des dizaines de magasines trainent, n'étant pas en peine de tout boucher sur le coup. Toi lecteur, que penses-tu de mon raisonnement personnel? Est-ce que tu penses que je cherche trop à me comparer ou que je suis moi même tout en me remettant en question?
    Moi_«Et si finalement que me faisais des films... Et si finalement, je me compare trop à cette fille. Mais pourquoi je fais ça d'ailleurs? On va vraiment finir par me prendre pour une folle! Adixia, il est temps de te réveiller. Ton problème de santé, tu peux le résoudre. Tu peux le résoudre. Tu peux le résoudre. Non... J'peux pas...»
Sortant de ma chambre et descendant le plus vite possible les escaliers, je regarde le sol qui s'approche lentement, me laissant comme une abrutie en pleine rêverie.
    Moi_«Un grand verre d'eau et tout ira bien après!»
La descente vers la cuisine est pour moi -sur le coup- comme un grand supplice, me donnant l'impression de penser dans le vide. Avoir de telles idées est souvent dans mon optique pour la simple et bonne raison que je peux m'avérer idiote quand je le veux. Le pire, c'est quand je cours vers mes amis et que finalement, je trébuche au dernier moment, m'affalant sur le premier mec qui passe. Quelle honte j'ai eu ce jour là! Je ne trouve pas les mots qui pourraient décrire un tel geste de ma part. Le pire dans cette histoire, c'est que bah... Je ne fais vraiment pas exprès! Le plus offensant là-dedans, c'est aussi le fait que la plupart du temps, le garçon se trouve être un septième année et qu'il se fou totalement de moi. Ouais, enfin, il m'aide à me relever, me faisant penser à toutes ces petites vieilles qui ratent le trottoir. Pensant que je suis dans le love et le rose, mes amis ne viennent même pas me voir... ou au pire, ils viennent me retrouver quand ils ont compris que je me suis vraiment fait mal. De quoi rêver... Être fleur bleue n'est pas un trait de mon caractère, mais pourtant on peut parfois penser le contraire.

Chapitre 4:« La Volière est si dangereuse »

    «Tu crois qu'elle va bien?»
    «Bah on va tenter de te faire tomber de la volière, et tu vas voir quel genre de réaction ça fait.»
    «Taisez-vous tous les deux, elle se réveille!»
Ouais, sur ce coup, j'ai vraiment pas eu de chance. De courts évènements me restent en tête et je me rappelles juste m'être approchée de la volière dans le simple et unique but d'aller répondre au courrier de ma famille. Quelle honte et devant le garçon que j'avais en vue en plus! Ma cinquième année était maudite et je ne pouvais m'empêcher de penser autrement. Non, mais que dis-je?! Ce n'est pas l'année qui est maudite, mais bien la personne qui s'y trouve, c'est à dire moi! Et dire qu'il n'a pas voulu me faire peur. Bien entendu, il a sorti sa baguette pour tenter de me rattraper, mais j'étais déjà tellement élancée dans le vide que j'ai terminé ma course sur le sol. Une grande chance que j'ai eu de m'en sortir. Peut-être ne serai-je rien à l'heure actuelle si l'infirmière n'avait pas été aussi douée. Car ne nous en cachons pas, c'est en réalité elle qui m'a sauvé la vie, n'hésitant pas à quitter sa réunion pour venir me chercher avec les autres. On ne se sent pas bien quand on se réveille. Il était là, à quelques mètres de moi, tandis que j'écrivais une lettre, postée sur le bord. Il n'aurait jamais dû me faire autant peur, sachant que je suis assez maladroite. Mais quel idiot ce garçon! J'ai manqué de perdre la vie ce jour là et je crois que si ça avait été le cas, je n'aurai pas hésité à venir le hanter toutes ses nuits! auvre minable! D'habitude, je suis plus que compréhensive, mais alors sur ce coup, vous pensez être certains que je ne lui ai plus adressé la parole! Oh oui, il m'a beaucoup collé, me répliquant de nombreuses fois qu'il était désolé, allant même jusqu'à se mettre à genoux devant moi. Mais quand je le revois dans cette posture, je me dis qu'il est encore plus minable que j'ai pu le penser auparavant. Ma vie, vous vous rendez compte... Mais pour qui il se prend ce crétin fini? Ouais, c'est vrai qu'on peut aussi penser qu'il ne l'aurait pas fait exprès et que ce geste n'avait pas dans l'objectif de me faire le moindre mal... Mais il l'a fait! Et quand les actes sont là, on ne peut rien y faire!
    «Comment est-ce que tu te sens... 'Dixia?»
    Moi_«Oh, je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. C'est vrai que tomber d'une volière c'est tellement fréquent... Encore pire quand on se rend compte qu'un abruti fini était là pour vous faire basculer dans le vide!»
    «C'est vrai que tu as de quoi lui en vouloir, mais est-ce que tu ne penses pas avoir plus était surprise qu'autre chose?»
    Moi_«Bien entendu que j'ai été surprise! Mais Michael sait à quel point je peux être maladroite! A l'époque, quand il n'était alors âgé que de treize ans -donc en troisième année-, j'ai déjà manqué de m'étouffer avec mon petit pain à cause de lui! Bah ouais... Le pauvre a eu dans l'idée de me faire saisir... Tout comme aujourd'hui d'ailleurs.»«Ma pauvre, tu n'as vraiment pas de chance.»
Pas de chance? Ah bah, il serait peut-être temps d'enfin le reconnaître!
    «Tu ne te sens pas trop fatiguée? Enfin, je veux dire... Le fait de te voir levée de bonne heure est totalement devenu une habitude, mais te retrouver toute seule à la volière en est une autre. Et comme je sais que tu ne dois pas te ménager en ce moment...»
    «Mis à part le mal de crâne insupportable, je pense que tout va bien. Heureusement que l'infirmière était là, car je ne sais pas ce que je serai devenue si elle n'avait pas interagit aussi rapidement!»
    «Bah en fait, c'est moi qui t'ai trouvé comme ça... Pas de trace de Michael... Et puis, tu étais vraiment dans un triste état. J'ai donc cru avoir la bonne idée de courir vers l'infirmerie, laissant Sam' avec toi.»
    «Merci beaucoup. Tu ne t'imagines pas du bonheur que tu viens de me donner là.»
    «C'est vrai?»
    «Bah oui, après tout je suis encore en vie pour accomplir une mission.»
    «Qu'est-ce que tu veux dire?»
    «Je dois désintégrer Michael avant la tomber de la lune!»
    «Arrête de te ménager et repose toi encore un peu, le temps que tu sois vraiment remise de tout cela.»
Puis les jours sont passés, et j'ai enfin pu retrouver une vie de collégienne normale, si ce n'est sans compter sur la présence de ce cher crétin sur pattes! Pendant des jours et des nuits entières il m'a gonflé à vouloir se faire pardonner. Pour vous dire qu'en même temps, il n'était pas du tout prés de moi anciennement. A la seule pensée qu'il m'avait laissé plonger comme ça et qu'il n'était pas venu me retrouver en bas, j'avais envie de lui cracher au visage. Mais je ne suis pas comme ça. Je n'ai pas autant de force que lui et il serait totalement débile de me mesure à un garçon qui de surplus... se trouve être chez les Serpentards! Ah bah oui. J'en ai eu des insultes pendant des mois à cause de ce stupide accident! Je n'étais pas blessée, juste légèrement blasée sur le sujet. Maintenant, je me suis encore assagie, et j'apprends à prendre du recul. De toute façon, je n'ai pas le choix. Vu mon état et ma faiblesse qui me prend de plus en plus souvent, je dois obligatoirement me trouver dans un endroit calme et sans problème. Le genre d'endroit qui vous repose sans que vous n'ayez à forcer sur votre voix. Ce genre d'endroit qui fait que vous pouvez pleinement profiter de la quiétude du château. Ce genre d'endroit qui ressemble trait pour trait à la fameuse salle sur demandes. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pu me rendre là-bas, afin de respirer, loin du regard des autres. Moi la gaffeuse. Moi la stupide Gryffondor. Moi la fille qui déshonore hautement mes camarades. Moi celle qui leur mettra plus des bâtons dans les roues qu'autre chose. Si seulement j'avais la force de refaire surface et de pouvoir leur montrer à quel point je peux être utile. Intelligente, je le suis et mon côté réfléchi provient directement de cette source. Les autres ne peuvent se mettre à ma place, et je ne cherche à faire entrer personne dans ma vie. Quand il s'est pour la centième fois présenté devant moi, j'ai cherché à passer à côté de lui. Quand il s'est présenté et qu'il m'a bloqué pour la centième fois, j'ai tout fais pour passer sous ses bras. Quand il s'est présenté et qu'il m'a bloqué tout en tentant de s'excuser pour la centième fois... Ma main n'a plus eu d'appel et a terminé sa course sur sa joue. Il l'a mérité, je ne dois pas m'en vouloir. Comme un imbécile, il est resté face au mur, me fixant de ses yeux profonds et durs. Lui un Serpentard sans pitié qui se laisse toucher par une faible Gryffondor? Non mais franchement, cherchez l'erreur!
    «T'as été idiot. C'était quoi ton idée cette fois? Me faire tomber de la volière suite à un débile pari? Non mais tu crois pas que tu te fous un peu de moi là?»
Il n'a rien répondu. J'ai visé juste, j'en suis certaine. En colère, je l'ai alors légèrement poussé, sentant déjà cette légère fatigue m'envahir.
    «T'iras pas très loin comme ça, Rosebury.
Revenir en haut Aller en bas
Adixia P. Rosebury

    «Lionne fragile au d'Or & Pretty Girl»

Adixia P. Rosebury


Messages : 73
Date d'inscription : 27/08/2009
Localisation : In the dark, my Friend

« La pensine »
Appartenance_: « Lumus Libertatem »
Relations _:

Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty
MessageSujet: Re: Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»   Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» EmptySam 29 Aoû - 21:53

Interloquée par ces mots, je me suis retournée, laissant un regard interrogateur se promener sur le visage de mon interlocuteur. Qu'est-ce qu'il voulait dire par 'tu n'iras pas très loin comme ça'? De qui est-ce qu'il peut bien parler, bon Dieu? Le fait qu'il n'ait pas encore eu le courage de venir me voir d'un peu plus prés afin de me rendre la monnaie de ma pièce me perturbait. Je ne suis pas méchante. Je ne suis pas cette fille arrogante qui s'est brutalement manifestée face à lui. Je suis une fille plus que faible qui tente de donner une meilleure image d'elle. Une inconsciente.
    «Tu crois qu'on se fou de toi parce que t'es pas très bien, mais en faite ta maladresse est naturelle. Tu fais tout pour chasser cette idée de ta tête, hein? T'es ce que t'es, c'est l'essentiel. Le pire dans tout ça, c'est que... Bon, t'avais raison pour le pari mais... J'avais autre chose à t'annoncer aussi. Enfin, après la super baffe que tu viens de me donner, je pense que ça ne sert à rien d'aller plus loin.»
    «Tu sais, je veux bien être sympathique, mais en aucun cas servir de pigeon pour le premier venu. Maintenant, tu m'excuseras mais je dois aller retrouver les autres dans ma salle commune donc...»
    «Ne tombe pas en cours de route.»
Des provocations, toujours des provocations.
    «Si je tombe en cours de route, fais moi l'honneur de ne pas venir me relever, ce sera beaucoup plus simple! Et au moins, je serai certaine de ne pas perdre la vie dans le même instant.»
Notre discussion s'est arrêtée là, et depuis ce jour, on passe notre temps à s'ignorer, préférant oublier cet épisode.


« Unique ? Prouve le. »


    COMPOSITION DE LA BAGUETTE : Ma baguette est composée d'un nerf de dragon et est fabriquée dans le sureau. Une baguette qui refléte mon petit explosif qui peut parfois refaire surface.
    PATRONUS : Un renard nommé Lunar
    EPOUVANTARD : La mort de mes proche. Soit dit en passant -donc- la mort en elle même.

    MAISON SOUHAITEE : Gryffondor, of course! ;3

    MATIERE FAVORITE : Défense contre les Forces du Mal
    MATIERE DETESTEE : Divination
    SORTILEGE PREFERE : Alohomora
    POTION DE PREDILECTION : Aiguise méninge


« Ôtes ton masque et dis moi qui tu es. »


    PRENOM - PSEUDONYME : Bah heu... J'en ai beaucoup vous savez XD
    ÂGE, LOCALISATION : North of France ;3
    EXPERIENCE RP : Plus de 6-7 ans, maintenant.
    EXEMPLE DE POSTE : Heu... XD
    PRESENCE /7 : Bah je ne peux vous le dire pour le moment, mais je tenterai d'être présente le plus souvent possible.
    MOT DE PASSE :Tu ne le trouveras pas ici!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty
MessageSujet: Re: Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»   Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!» Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Adixia P. Rosebury «It's Okay my Friend!»
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mes p'tits sujets || Adixia
» «Je ne mange personne, promis!» ♥ Adixia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
« Doloris ,, Evil's Awakening » :: « ADMINISTRATION » :: Cérémonie des répartitions :: + Gryffondor-
Sauter vers: